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Problématiques
des tirs au but

Le Probléme

Abraham a reçu des insultes racistes et des menaces de mort

Les trois défauts majeurs

Les défauts fondamentaux des tirs au but sont :

  • Ils exposent les joueurs à des traumatismes psychologiques, à des abus raciaux et à des menaces de mort.
  • Ils ne parviennent pas à mettre en valeur la compétence et l’athlétisme du football moderne.
  • L’équipe tirant en premier dans les équipe bénéficie d’un avantage de 20%.

Expose les joueurs à des traumatismes psychologiques, au racisme et à des menaces de mort

Les tirs au but engendrent des traumatismes psychologiques à long terme, comme l’ont détaillé Bossis, Six, Baggio, Conti et bien d’autres.

Des menaces de mort ont été proférées à l’encontre de joueurs danois et colombiens après qu’ils aient manqué des tirs au but lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2018. L’attaquant de Chelsea, Tammy Abraham, a reçu des insultes racistes et des menaces de mort après avoir manqué un penalty lors de la Supercoupe de l’UEFA 2019. Trois joueurs anglais ont reçu des insultes racistes après avoir manqué des tirs au but lors de la finale de l’Euro 2020.

Certains argueront que la séance de tirs au but reflète simplement les hauts et les bas de la vie réelle. Mais les « deux imposteurs » que sont le triomphe et le désastre sont déjà omniprésents dans les quatre-vingt-dix minutes réglementaires.

En effet, il est courant de voir un joueur passer de vilain à héros, ou de héros à vilain, en l’espace de quelques matchs, voire d’un seul match. S’il y a une chose dont le football n’a certainement pas besoin, c’est bien d’un départage pour nous rappeler le caractère capricieux de la vie.

La FIFA, l’IFAB, la FIFPRO et tout groupe concerné par le bien-être des joueur doivent agir avant qu’une tragédie catastrophique ne se produise dans la vie réelle.

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ADG met en valeur le football moderne

Ne parvient pas à mettre en valeur le jeu

Chaque fois qu’un match se termine par un gardien qui devine mal et un ballon qui dribble dans un but, ou un joueur qui s’effondre au point de penalty, le sport est dévalué.

ADG offre un format de départage où les supporters peuvent voir des buts spectaculaires et exaltants. Préféreriez-vous voir un joueur comme Marta, Messi ou Mbappé s’avancer et convertir un penalty pour remporter un titre, ou les voir à pleine vitesse, contourner un défenseur et envoyer le ballon au fond des filets ? Cependant, ADG ne concerne pas seulement les joueurs offensifs, il donne également aux défenseurs et aux gardiens de but une chance égale de briller.

Lorsque la séance de tirs au but a été introduite en 1970, le football était un jeu très différent. Quatre ans plus tôt, Pelé avait littéralement été expulsé de la Coupe du Monde à coups de pied et avait même envisagé d’arrêter le sport. La plupart des éléments du jeu tels que la qualité des terrain, la conception des stades, les statistiques en temps réel, les équipements, le contrôle de la foule, la sécurité, et plus récemment, la technologie d’arbitrage, ont évolué depuis les années soixante-dix.

Mais le départage ultime du jeu reste une relique d’une époque révolue. Le football doit continuer à évoluer s’il veut conserver sa place de sport le plus aimé au monde. L’introduction d’un départage qui récompense et met en valeur le footballeur moderne, au lieu de le punir et de le traumatiser, sera une composante essentielle de cette évolution.

L'équipe tirant en premier a un avantage de 20%

L'équipe tirant en premier bénéficie d'un avantage

Le professeur Ignacio Palacios-Huerta, dans son livre Beautiful Game Theory: How Soccer Can Help Economics, a étudié 1001 séances de tirs au but comprenant 10431 tirs au but sur une période allant de 1970 à 2013.

Ce que Palacios-Huerta a découvert, c’est que le équipe qui tirait le premier dans la séance de tirs au but gagnait 60% du temps.4 La raison en est que le équipe tirant en second est généralement en situation de rattrapage et subit donc une pression plus importante à chaque tir.

Les données montrent clairement que le tirs au but n’est pas une loterie 50-50. Il s’agit plutôt d’une loterie 60-40, où le équipe tirant en premier dispose de 20% de tickets supplémentaires !

L’IFAB a également rejeté la séquence de tirs ABBA qui reflète le bris d’égalité au tennis. À tous égards, ABBA n’était qu’un pansement sur une jambe cassée. Cela n’aurait rien fait en ce qui concerne le bien-être de joueur. De même, cela n’aurait rien fait pour mettre en valeur l’athlétisme spectaculaire et la beauté dynamique du football moderne.

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